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Migration
Article mis en ligne le 11 mai 2014
dernière modification le 2 septembre 2014

par Matthieu GIROUX

Beaucoup d’éditeurs de logiciels utilisent de vieilles versions de leurs outils. En effet ils ne savent pas comment migrer vers de nouvelles versions. Aussi, en période de contraction de l’économie, les entreprises ont du mal à voir sur le long terme.

Il est pratiquement impossible de migrer un logiciel non créé en Développement Rapide d’Applications, RAD en anglais, vers de nouveaux Frameworks. Avec un outil non RAD, le choix du Framework est donc primordial. Ce Framework doit être suffisamment simple et ingénieux pour gagner du temps.

W4 EXPRESS est un moteur qui transforme une analyse en logiciel avec un moteur logiciel. La personnalisation peut se programmer avec des plugins appelés "behaviors". Il permet aussi d’ajouter des systèmes d’exploitation en ayant le minimum à programmer. Ainsi les intégrateurs W4 EXPRESS ont pu bénéficier d’ANDROID et d’IOS en 2013, sans rien avoir à programmer. W4 EXPRESS permet de créer un logiciel léger à partir des données. XML Frames est un projet libre montrant la portabilité des fichiers passifs de W4 EXPRESS.

Il existe ATK Framework ou JELIX JFORMS en PHP. Ces frameworks peuvent utiliser des librairies supplémentaires. Le Framework ATK permet aussi de créer un logiciel léger à partir des données. Il serait possible d’utiliser les fichiers passifs de W4 EXPRESS pour créer les interfaces JELIX ou ATK. Ces Frameworks sont faits pour que vous y participiez. Ils permettent de créer des logiciels fiables vite.

Malgré tout, le problème des langages non RAD est qu’ils ont tendance à complexifier la programmation. Ainsi la difficulté à programmer va créer de l’incompréhension chez les programmeurs, conduisant à des Sources mal élaborées, voire mal présentées.

Avec un outil RAD il sera possible de migrer plus facilement qu’avec un langage non RAD, si son outil RAD possède beaucoup de Composants avec des Sources. En effet les Sources permettent non seulement de fiabiliser son logiciel pour trouver les défaillances, mais aussi des Sources séparées pourront facilement migrer vers une nouvelle version de l’outil. En effet les langages RAD permettent de séparer des sources en paquets afin de migrer petit à petit.

Par contre surcharger les Composants sera nécessaire. En effet, créer des composants permet de commencer la migration en créant à la fois un savoir-faire logiciel, mais aussi en permettant un transfert vers le nouvel outil petit à petit. Le savoir-faire créé permettra par ailleurs de trouver de nouveaux clients en créant une méthode et des mots-clés de ce que l’on avait élaboré. Il permettra de créer différentes versions de ses Logiciels plus facilement, de façon centralisée, simple, structurée et intuitive avec un outil RAD.

Si des Composants n’existent plus sur la nouvelle version de l’outil et que les Sources ne sont pas Libres, il sera nécessaire aussi de surcharger d’autres Composants. On créera les propriétés manquantes avec la surcharge. On créera un logiciel permettant de remplacer certains mots clés par d’autres. Ce sera l’outil de migration.

Le savoir-faire permettra aussi d’envisager une automatisation utilisant l’ingénierie pilotée par les Modèles. Contrairement à l’Architecture Pilotée par les modèles, on ne crée pas de Sources risquant de ne plus recréer le modèle. L’Ingénierie Pilotée par les Modèles va permettre de créer un moteur lisant l’analyse pour créer le logiciel, en automatisant les Composants par la surcharge.

On surcharge aussi les Composants pour permettre plus de possibilités au logiciel. Par exemple en automatisant la création de rapports, il est maintenant possible, dans le savoir-faire libre sur LAZARUS nommé Extended, de permettre à l’utilisateur d’adapter la largeur des colonnes de son impression. Extended permettra de migrer un logiciel fait en DELPHI 2006 vers LAZARUS.

LAZARUS permet de passer à LINUX. LINUX vous apporte la rapidité du noyau LINUX, démontrée par la plate-forme STEAM. Vous disposez aussi de la rapidité des dernières partitions adaptées aux disques durs récents. Il y a aussi la sécurité UNIX et celle des logiciels partagés. Par contre il sera intéressant de rester compatible DELPHI. En effet DELPHI est plus rapide et plus léger que LAZARUS sur WINDOWS.

LAZARUS permettra de migrer régulièrement, donc plus facilement. En effet il n’y aura plus besoin d’acheter un ensemble de licences pour le développeur. Par contre les langages libres demandent souvent une participation partagée lors des migrations, surtout lorsqu’on passe de DELPHI à LAZARUS.

Pourquoi participer ?

La communauté PASCAL est active parce qu’il est facile d’apprendre le PASCAL Objet afin de créer des interfaces homme-machine vite, tout comme il devient ensuite ingénieux de bien connaître les Composants Objets. La faille de beaucoup d’entreprises a été de n’être que des consommateurs d’EDI RAD, alors qu’il existait des projets libres, surtout en PASCAL.

En 2006, on me disait souvent de ne surtout pas participer aux projets libres, en commençant par la simple utilisation. C’est normal qu’un projet libre fasse moins de choses qu’un projet payant. Cependant s’il fait le nécessaire c’est lui qu’il faut choisir. On m’avait indiqué qu’il y avait beaucoup plus de gadgets dans le projet DEV EXPRESS et que c’était une raison pour le prendre. Cependant on a pu améliorer une grille partagée pour avoir exactement ce qu’on voulait. Impossible de participer à DEV EXPRESS aussi facilement.

Sans la diffusion partagée, le droit d’auteur ne permet pas de protéger un projet esseulé. Le fait que DELPHI partage ses sources a permis un début de pérennité de l’outil DELPHI. Ce qui a sauvé DELPHI c’est le partage de INTERBASE qui a créé FIREBIRD. FIREBIRD est aujourd’hui lié a LIBRE OFFICE. Les projets libres dont JEDI ont incité à créer LAZARUS par un compilateur PASCAL libre. Les projets INDY et INTRAWEB ont permis de pérenniser DELPHI par le partage.

Depuis DELPHI 2006 jusqu’à DELPHI XE, le projet DELPHI capotait, comme pour tous les outils RAD qui étaient à l’époque propriétaires. On voit selon la déchéance NOKIA que MICROSOFT détruit les autres projets pour son hégémonie. Beaucoup de grosses entreprises agissent comme cela à cause de la théorie des jeux. La théorie des jeux ne permet pas d’anticiper sur une entreprise voyant sur le long terme.

Le tout libre n’est possible que dans des pays qui se développent. On peut prendre les exemples récents de la Chine et de la Russie. Dans ces pays beaucoup de travaux sont dans le domaine public ou libres. Là-bas, il n’y a pas besoin de penser à trouver de l’argent mais à produire des richesses utiles. Les producteurs de ces richesses utiles sont alors correctement rémunérés. Dans ce cas les entreprises voient sur le long terme. Ça n’est pas le cas chez nous depuis l’année 1973, lorsque la monnaie a été privatisée.

C’est bien le projet libre LAZARUS qui a sauvé le projet DELPHI. En effet, la version EMBARCADERO DELPHI XE 2 pour iOS s’est inspirée de LAZARUS. DELPHI XE 5 a pu s’inspirer de LAZARUS pour ANDROID, notamment du compilateur de byte-code JAVA.

À un moment, LAZARUS permettait de passer au 64 bits alors que DELPHI ne le permettait pas. Une entreprise qui m’avait téléphoné m’avait dit qu’elle attendait la prochaine version DELPHI pour passer au 64 bits. Or il suffisait de participer activement ou financièrement au projet LAZARUS pour avoir non seulement le 64 bits, mais la puissance LINUX, voire aujourd’hui la comptabilité de la plate-forme sur laquelle vous travaillez.

Actuellement EMBARCADERO accumule les licences achetées en France. Beaucoup d’entreprises françaises ont acheté DELPHI XE 3 et DELPHI XE 5. Pourtant LAZARUS aurait avancé à pas de géant avec ce genre d’aide financière. En plus l’argent aurait été pérennisé. DELPHI a besoin de LAZARUS tout comme LAZARUS a eu besoin des Composants libres créés sur DELPHI.

Article publié chez développez

Créer une fondation
Article AGORA VOX

Il est constaté que ce sont les développeurs indépendants qui partagent le plus. Pourtant, au moment où on économise sur les budgets, la solidarité pourrait exister entre les PME.

Il fut une époque où le Produit Intérieur Brut n’incluait pas les services. C’est l’inclusion des services dans le PIB qui a créé la bulle des Startups du web. Pourtant les Startups du web sont dépendantes des richesses réellement produites.

Les services devraient pourtant permettre de mieux produire. Notre économie fonctionne vers l’utile comme cela. La plus grande richesse ce sont les industries. On doit les protéger. Les industries créent des emplois qualifiés. Elles nécessitent et créent l’éducation qui développe alors l’élève. On voit en ce moment des services qui se créent avec des emplois peu qualifiés. Ces services embauchent souvent des sur-diplômés.

Actuellement des lobbies se mettent en placent autour des métiers nécessitant d’individualiser les citoyens pour se développer. Ces métiers font en général du trafic. En effet, selon l’économie physique, le commerce consiste à vendre directement, en passant par le minimum d’intermédiaires. Cela enrichit l’individu.

Le trafic consiste à augmenter les prix en faisant pression sur la production, d’après l’économiste Henry Charles Carey. Cela contracte l’économie. On se sert alors de l’humain. Les métiers qui individualisent l’individu prennent alors de plus en plus d’importance. Cela finit par l’implosion de l’économie, car ces métiers font pression sur la production.

Les citoyens et donc les entreprises se doivent d’empêcher ces trafics en défendant le bien commun. Cela est la fois bon pour le développement et donc pour l’éthique. On ne cherche pas le gain à court terme, mais la capacité a élaborer la société, grâce au bien commun que sont par exemple le domaine public et les licences libres.

Dans le bien commun, il y a aussi le savoir et ce qui sert à l’économie de travail, comme les services et industries publiques. Les industries et services publiques intégreront les métiers faisant pression sur le développement d’un pays. On cherche ainsi à utiliser son intelligence pour mieux produire de la richesse tangible. Retrouver le sens du bien commun permet à la fois de développer un pays afin de trouver le bonheur pour devenir ingénieux, en cherchant sur nos limites.

On peut ainsi partager un savoir-faire pour créer une fondation. Il est alors nécessaire que des entreprises se mettent d’accord pour faire évoluer le savoir-faire. Une inter-dépendance entre des entreprises concurrentes peut alors se créer. Cela permet, en période de contraction de l’économie ou en plein développement, d’économiser sur le travail afin de produire de la richesse réelle.

La solidarité existe réellement quand un pays se développe. Dans ce cadre on ne parle plus de licences libres, mais réellement du domaine public. Le domaine public n’existe réellement que dans les pays qui se développent, comme en Russie ou dans les pays asiatiques. En effet quand le commerce existe réellement, la population s’enrichit réellement. Il n’y a pas besoin de protéger des acquis. On est dans la profusion, la diversité et surtout l’association. La science fait alors de grands bonds en avant. La créativité est favorisée.

C’est l’association et l’économie de travail qui permettent le développement. Notre économie consiste à associer des éléments entre eux. Cela nécessite que nous associons entre nous et en nous. Le domaine public et les licences libres permettent d’accroître l’association et l’économie de travail.

Site sur le bien commun

LINUX et FIREFOX démontrent la force de l’association.

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